Les Directeurs

depuis 2012     Alexandre PEYROL

Alexandre PEYROL dirige l’orchestre d’harmonie de L’Alerte depuis septembre 2012. Baignant dans un univers musical, c'est tout naturellement qu'il se dirigera vers le piano dès l'âge de cinq ans. Il débute le hautbois quelques années plus tard.
Il étudiera ces deux instruments jusqu'aux niveaux supérieurs au Conservatoire de Marseille où il obtiendra ses 1er prix à l'âge de 18 ans. Il poursuit sa carrière avec le Hautbois et étudie dans différents Conservatoires de la région Parisienne. Il développe son langage artistique et musical avec les plus grands solistes français (Jacques Tys, J.L Cappezzali, J.C Jaboulay...). Après plusieurs premiers prix, il clôt son cycle d'études par la Hogeschool de Rotterdam avec le soliste international Emmanuel Abbhül (London Symphony Orchestra). Il y décroche son premier prix de concertiste. Passionné de musique de chambre, il participe à plusieurs ensembles, dont l'Ensemble Philidor. Il fait actuellement partie de l'Ensemble FA7, dont le but est de promouvoir la musique contemporaine auprès des touts petits, aussi bien en France qu'à l'étranger. Après divers passages dans des orchestres parisiens et l’orchestre National de Lille, il intègre en 2001, au poste de Hautbois Solo les deux formations principales de Troyes : l'Orchestre d'Harmonie et l'Orchestre Symphonique de l’Aube. Il enseigne au conservatoire de Troyes.

2008-2012        Gilles HERBILLON

Après des études du Conservatoire National de Région de Nancy dans la classe de Dino TOMBA, il obtient en 1990 un premier prix de Trompette au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la Classe d'Antoine CURE. Parallèlement à la Trompette, il étudie auprès de Désiré DONDEYNE, la composition, l'analyse musicale et la direction d'orchestre. Si la trompette est son instrument, Gilles HERBILLON a su saisir la baguette depuis de nombreuses saisons avec maestria. Attentif au talent de chacun et à l'écoute permanente de tous, ce chef sait à merveille faire entendre les compositeurs et les interprètes internationaux et locaux. Nombre d'interprètes qu'il eut à accompagner, ont salué le sens.inné de ses directions et l'on peut noter entre autre et parmi ces grands solistes : Patrice Fontanarosa, Guy Touvron, Bruno Rigutto, Henri Demarquette. Renaud Capuçon, François Leleux,etc... La sincérité et la qualité de l'interprétation sont présentes au coeur de ses directions et entrainèrent, de 1994 à 2003 L'ENSEMBLE ORCHESTRAL DE TROYES dans une belle carrière d'orchestre. Il fut également invité par l'Orchestre Philharmonique de Macédoine et le Palais des Festivals de Cannes. Chef .d'orchestre lyrique, il dirige les plus grandes pages de l'opéra-comique avec la troupe du Renouveau Lyrique, dans de nombreux théâtres français.
Enseignant depuis l'age de 18 ans, Gilles HERBILLON possède de sérieuses références pédagogiques, puisque titulaire du CA de trompette et du CA de musique de chambre, depuis 1990. Après avoir été professeur de trompette à l'ENM de Roubaix (1990-1993) et de musique de chambre à l'ENM de Tourcoing (1991-1993), il enseigne actuellement, à l'ENM de Troyes, la trompette, la musique de chambre et l'orchestre. Titulaire des Certificats d'Aptitude de Trompette, de Musique de Chambre et de Directeur, il est depuis 1993 Directeur du Conservatoire à rayonnement départemental " Marcel Landowski " de Troyes. il sert ses élèves, les professeurs et les formations de musiciens amateurs ou professionnels avec le même enthousiasme et les plus jolies attentions, celles du partage et de l'émotion. Compositeur, Il est l'auteur de nombreuses oeuvres orchestrales (Orchestre Symphonique, Orchestre d'Harmonie, grands ensembles de cuivres}, de musique de chambre et ouvrages lyriques, ainsi que de recueils pédagogiques pour orchestres amateurs ou d'étudiants. II vient de terminer son premier concerto pour trompette et orchestre d'harmonie, qui sera créé à Fraize (Vosges) le 22 mai 2010. Depuis septembre 2008, renouant avec ses origines musicales au sein d'une société musicale amateur, Gilles HERBILLON prend la direction musicale de l'orchestre d'harmonie de l'Alerte où il succéde à Ferdinand KOCH et Jean-Guy BRAUX. Etant appelé à prendre la direction du CNR de Reims, c'est Alexandre PEYROL qui va désormais nous diriger.

2001-2008        Jean-Guy BRAUX

Sa formation de base ayant été faite à l'Alerte, il continue ses études au CND de Troyes puis au CNR de Reims où il obtient de nombreuses récompenses :
    - médaille d'or de direction dans la classe de Ferdinand KOCH,
    - médaille d'or de Formation Musicale,
    - mention très bien en musique de chambre niveau certificat de fin d'études musicales,
    - mention très bien en cor d'harmonie niveau certificat de fin d'études musicales,
    - mention bien en histoire de la musique niveau certificat de fin d'études musicales).
Puis en 2002, Diplôme d'Etat de Direction d'ensemble d'instruments à vent au conservatoire de Limoges (87) et Brive la Gaillarde. En 2006, mention très bien à l'unanimité d'écriture niveau orientation professionnelle (CEPI) au conservatoire à rayonnement départemental de TROYES et en 2007 Diplôme d'Etat de Formation Musicale au conservatoire de Valence.
Il dirige en même temps de nombreuses formations musicales et vocales. De 1996 à 2001 l'orchestre d'harmonie junior du CRR de Reims, de 1998 à 2001 l'orchestre d'harmonie du conservatoire à rayonnement communal de Laon (02), de 2001 à 2008 l'orchestre d'harmonie de l'Alerte, de 2007 à 2008 l'orchestre symphonique du conservatoire de Troyes, de 2004 à 2008 l'orchestre d'harmonie junior au CRD de Troyes, de 2003 à 2008 la chorale " les voix Caillotines " à Rosières. C'est avec regrets qu'il nous quitte en 2008 pour prendre la Direction de l'école de musique et de l'orchestre de Saint-Gervais.

2000-2001        Ferdinand KOCH

Ferdinand KOCH obtient plusieurs prix de musique dans les Conservatoires Nationaux de Région de Metz et Rouen, notamment en déchiffrage, clarinette, direction d'orchestre et musique de chambre. Il fut par la suite directeur musical de l'ensemble instrumental de Troyes, chef invité des musique de l'Air de Paris et Bordeaux. Il dirigea également les orchestres symphoniques de Caracas et Barquisimeto et l'orchestre à vent de Barquisimeto au Vénézuela. Son expérience est très diversifiée par son activité de formateur, chef d'orchestre, directeur adjoint ainsi que des mission officielles en tant que membre de jury d'orchestre puis clarinettiste à l'orchestre symphonique et au théâtre de Metz, dirigé par Michel PLASSON Lorsque Ferdinand a accepté de reprendre la direction de l'harmonie, le niveau musical de celle-ci était au plus bas. Professeur de direction et Directeur adjoint du Conservatoire National de Région de Reims, il entreprit de nous faire travailler la justesse et la sonorité de l'ensemble. C'est grâce à lui en grande partie si notre niveau s'est amélioré. Il a su également en nous quittant nous faire profiter du talent d'un de ses élèves en la personne de Jean-Guy BRAUX.

1993-1999        Bertrand Bernaudat
1986-1998        Pascal Houard
1977-1992        Jean-Marie Huchard
1974-1986        Roger Lehner

1972-1974        Emile LOGE

Emile entre au patronage de l'Alerte en 1918. Dès la création de l'harmonie par le père LAFRA, il apprend la clarinette. Tout aussi passionné que son frère Jean, il se révèle très vite excellent musicien et devient soliste et professeur au sein de l'école. 
En 1945, il succède à Ernest REINLE à la présidence de l'association. Il présidera également la Fédération Musicale Aube Haute- Marne jusqu'à sa mort.
A la disparition de son frère Jean, en 1972, il prend la direction de l'Alerte. Enfin, il collaborera, pendant de longues années, avec le journal l'Est Eclair ; en qualité de critique musicale. 
Il décède subitement en mai 1974, laissant le souvenir d'un homme talentueux et cultivé, qui su porter haut les couleurs de l'Alerte.

1946-1972        Jean LOGE

Celui que tous les jeunes de l'Alerte appelaient "Monsieur JEAN", naît le 20 août 1912, au 12 de la rue Linard Gonthier, petite rue à la fois noble et populaire, ce qu'il fut toute sa vie.
Ce gentil garnement du quartier bas, empreint à la fois de gentillesse et de malice, entre en 1918, à l'âge de 6 ans et demi, à l'Alerte, qu'il ne quittera plus.
En 1920, il commence le solfège avec le Père LAFRA. Il présente une étonnante disposition pour la musique, et à dix ans, il lit ses partitions avec une telle aisance qu'il reçoit son instrument, le cornet. Il le troquera à 17 ans contre la basse, dont il joue excellemment. 
Outre les nombreuses leçons qu'il donne chaque semaine aux élèves, il travaille tous les soirs sa musique, durant 3 heures, intensifie ses études avec les cours par correspondance de l'Ecole Universelle, notamment la science de l'Harmonie.

1921-1946        Révérend Père LAFRA

Il n'est guère de troyens qui n'aient connu l'œuvre sociale immense accomplie, sa vie durant, par le Révérend Père LAFRA, de la Compagnie de Jésus.
Né à Anzin le 22 août 1870, il consacrera ses 94 années de vie dont 76 de vie religieuse au service des autres, devenant même médecin pour soigner, guérir et accompagner les malades du quartier bas et d'ailleurs.
Nommé à Troyes en 1919, il prend la relève du Père de Nicolaÿ, au sein de l' ALERTE, à l'époque société de gymnastique, et dès lors prendra en main la destinée des jeunes, en leur insufflant l'esprit de bonne camaraderie, de bonne tenue et de bonne moralité.
Il crée rapidement des colonies de vacances, une troupe de théâtre puis un cinéma qui connaîtra des années glorieuses. Son goût affirmé pour la musique , lui même clarinettiste de talent, l'amène à fonder en 1927 une harmonie car disait-il, " La musique est un tremplin pour faire le bien. ". Il dirige lui-même l'orchestre avec une grande exigence et transmet sa passion au groupe.
" Jouez ensemble, jouez juste, jouez avec votre cœur et votre âme." 
" Posez vos notes comme un oiseau se pose sur la branche "
" Fondez vos sons comme les gouttes d'eau dans l'océan. "
Les concerts, les tournées se multiplient, à Rouen, à Malo les Bains, en Alsace, au Luxembourg, remportant plusieurs 1er Prix.
A partir de 1946, il cède petit à petit la direction à son élève Jean Logé, tout en restant très présent au sein de l'association, en continuant à soigner les corps et les âmes, et en rendant visite aux malades jusqu'à la fin de sa vie, ce qui lui vaudra d'être appelé le M. VINCENT des quartiers bas. Il reçoit la Légion d'Honneur qu'il accepte avec indifférence, voire avec une certaine réticence. Il s'éteint à l'hôpital des Hauts Clos, le 21 décembre 1965. Son œuvre lui a valu et lui vaut encore d'indéfectibles sentiments de reconnaissance et l'on a gardé de cet humaniste l'image d'un homme animé d'une morale solide, d'une grande charité et d'un tempérament généreux.